PROGRAMMATION
Monologue de Ni Xiao, 2009 / 7’30 / École Supérieure d’Art
Ce travail part de photos que je prends de ma vie quotidienne, comme un journal intime. Ce sont des photos en noir et blanc qui représentent mon amie, moi-même, l’appartement que nous habitons. Ce ne sont pas nécessairement de belles images, ni des images qui valent pour elles-mêmes. Il s’agit plutôt d’une série au travers de laquelle, peu à peu, quelque chose se joue, une histoire se raconte. Chaque photo est un détail de la vie, un fragment de réalité.
Monologue est une vidéo qui trouve sa source dans ces photos accumulées. Elle donne une forme à un moment d’existence, comme une petite branche isolée et détachée de mon histoire.
Née le 7 février 1981 à Hunan en Chine, Ni XIAO travaille la peinture, l’illustration, le storyboard, la gravure et la vidéo.
Salem de Pauline Blanc, Darjeeling Bouton et Adeline Scholtès, 2008 / 3’30 / Université de Provence – Ina Méditerrannée
Sur un fil de Darjeeling Bouton et Emmanuelle Prévot, 2009 / 42’ / Université de Provence
Le Cabanon. Un nom évocateur à Marseille, celui des petites baraques du bord de mer. Pourtant, ce cabanon, c’est autre chose. C’est un lieu de soin où, loin des clichés sur la toxicomanie, des hommes et des femmes viennent consulter leur médecin, voir l’assistante sociale ou la psychologue, et parfois restent un peu à l’accueil pour discuter… Entre tiraillements, limites et engagement, les uns accompagnent les autres, mais d’une certaine façon ils luttent ensemble. Le film propose une incursion au cœur de cette réalité, il est une rencontre, une interrogation, une expérience partagée.
Sur un fil, a obtenu le grand prix du festival “A nous de voir – science et cinéma” en novembre 2009 et sera diffusé en section jeune création au FIPA 2010.
Avant d’être étudiantes en réalisation documentaire, Darjeeling Bouton et Emmanuelle Prévot ont chacune étudié dans d’autres domaines. Darjeeling, les Beaux Arts et Emmanuelle la sociologie. Elles poursuivent toutes les deux des projets personnels de films documentaires.
0.1 de Guillermo Moncayo, 2009 / 7’35 / École Supérieure d’Art
Ce film offre un regard minutieux de l’activité générée par une machinerie industrielle particulière. Le récit plonge dans la contemplation des divers segments et vitesses qui composent le dispositif. De cette façon la métaphore du rouage social se fait présente tout comme la réflexion qui fait le lien entre les espaces physiques qu’ habite l’être social et la modélisation que ceux là font de son « espace mental »
Guillermo Moncayo. Né à Bogotá-COLOMBIE en 1979, vit et travaille à Aix en Provence.
Le temps d’un film de Pauline Blanc, 2008 / 18’ / Université de Provence
A la rencontre des vieux migrants algériens du quartier Belsunce à Marseille.
Sortie du Master Professionnel les métiers du film documentaire en 2009, Pauline Blanc développe l’activité de l’association Les Films du Gabian et développe des projets de filmset d’ateliers de vidéo.
Frioul mon amour de Franco Revelli / 2008 / 3’30 / Université de Provence – Ina Méditerrannée
Petite histoire d’une République libre de Franco Fausto Revelli / 2009 / 28’ / Université de Provence
Ce film nous éloigne vers un autre horizon à la découverte de l’histoire surréelle de la République Libre du Frioul et d’un petit archipel qui fait face à Marseille. Aujourd’hui, la République Libre du Frioul reste dans les souvenirs, en attente de son deuxième printemps. Un ministre bizarre se promène encore sur les îles du Frioul, terre du Mistral et des mouettes, à la recherche de son président perdu.
Après ces études en histoire à Gênes, Franco F. Revelli commence à travailler sur le reportage photo, le court-métrage minimaliste et les documentaire. En 2005, suite à la création du projet « Zemiafilm », Franco F. s’occupe de plus en plus de web-documentaires et web-docu/fictions afin d’offrir un regard diffèrent sur la Ligurie et de déranger les pouvoirs politiques locaux. Il a donc été obligé de quitter sa région pour s’installer en France où en 2009 il termine le master pro ” Les métiers du film documentaire” à l’Université de Provence.
Face à face de Solange / 2009 / 8’40 / Ecole Supérieure d’Art
Le sport, une passion, l’image, le corps, le miroir, la solitude. Face à face montre l’univers du sport et plus particulièrement celui du culturisme. Pendant deux mois j’ai suivi deux culturistes qui partagent un même passion mais qui la vivent de manière différente. Construit comme une chorégraphie de la lenteur on se retrouve face à deux images misent en parallèle qui s’affrontent, jouent ensemble mais en même temps gardent leur indépendance. Dans ce diptyque j’ai voulu parler de la solitude et de l’enferment que peut amener ce genre de Sport. Je me suis intéressé au rapport entre le corps et l’image, comment le corps répond à l’image et comment l’image répond au corps.
Diplômée de l’Ecole Supèrieure d’Art d’Aix en Provence en section art, Solange utilise principalement le médium Vidéo ainsi que la photographie. Elle invite le spectateur à partager pendant un moment le quotidien de plusieurs individus. À travers un regard de photographe elle met en scène sa vision des gens confrontés à la solitude, à l’attente, à la lenteur du temps qui passe et au silence que cela génère. L’utilisation du gros plan lui permet de rentrer dans l’intimité même des choses et des gens sans monter une vision globale de la situation.
Génération de Floriane Rebattu, 2009 / 25’ / École Supérieure d’Art
Quatre femmes, quatre générations d’une même famille racontent leur vie, leurs souvenirs et leurs rêves d’avenir. Cinq parties s’entremêlent dans un rythme dynamique et soutenu, où apparaissent des parallèles et des oppositions entre les témoignages de ces personnes, et montrent comment chaque génération se sert de son vécu et de son héritage culturel pour avancer et s’intégrer.
Floriane Rebattu est née le 03.08.1987. Étudiante en 4e année à l’Ecole supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, elle a obtenu le DNAP en 2009 avec Félicitations. Travaille avec plusieurs médiums, principalement la vidéo, sur le rapport au réel et le rapport à l’autre.