Pendant l’année 2013, l’association a décidé d’organiser la 4e édition du festival La Première Fois de façon éclater dans le temps et dans l’espace. L’idée était de ramener le festival à ses dates originelles en février plutôt qu’en octobre comme nous l’avions fait l’année précédente. A travers 6 évènements étalés du mois d’avril à décembre, qui nous ont permis d’aller à la rencontre du public et de nouveaux partenaires.
PROGRAMMATION
PRELIMINAIRES, en attendant La Première Fois, 4e édition – 2013 # Casa Consolat, MARSEILLE # 26/04/13
LA VIE NE S’ARRÊTE JAMAIS de Carmen et Nicole ALIX, 40’, 2010, ESAV Toulouse
« Juillet 2003, ma mère Nicole Alix, réalisatrice de documentaire, apprend qu’elle est atteinte du cancer du sein. Nous décidons ensemble d’en faire un film… J’avais 17 ans. »
FACE AU MUR de Pascal REHNOLT, 25′, 2012
Sur les collines au dessus de Marseille il y a deux voix qui s’évadent ; deux personnes, chacune de leur côté du mur… des lettres, des mots, un dialogue autour des rêves.
La Premiere Fois, spéciale Jeune Public # La Belle récré, SAINT CANNAT # 15/06/13
Le 15 juin 2013, Les Films du Gabian ont participé à une journée à Saint Cannat à destination du jeune public lors du Festival La Belle Récré. Nous avons organisé la projection d’une sélection de 4 premiers films documentaires sur le thème de l’enfance.
15 ANS de Jean-Baptiste Mees, 2013 – 35’
Mekki, Gibril, Basile, Dane et Alex ont 15 ans et vivent aux alentours de l’Estaque dans les quartiers nord de Marseille. Il y a quelques mois, alors dans la même classe au collège, ils ont fait leurs premiers choix d’orientation scolaire…
L’AMOUR ET LES ENFANTS d’Agnès Henry, 2012 – 13’
Six enfants âgés de 5 à 9 ans, nous livrent à travers une série d’entretiens leur vision de l’amour et leur approche des sujets de société connexes : mariage, homosexualité, sexualité. Ils nous racontent leurs premières émotions amoureuses, leur perception de l’amour, projection d’un imaginaire nourri de contes de fées mais aussi d’une représentation personnelle très réaliste. Ce film s’inscrit dans le cadre d’un projet global sur une période de 10 ans avec la fréquence d’un tournage par an, avec une récurrence des sujets posés.
VIVRE MA VIE d’Isabelle Teyssier, 2009 – 16’, Tabasco Vidéo
Ce documentaire vous raconte la vie de Fatoumata, Issouf et Rokia, trois bamakois et d’Anaïs, Moktar et Nassuf, trois marseillais. Tous âgés de 10 et 11 ans, ils acceptent ici de vous montrer leur quotidien plein de couleurs. Une journée passée entre Marseille et Bamako, le temps pour eux dexprimer leurs rêves…
MINIATURE de Marthe Poumeyrol, 2011 – 27’
Au milieu d’un quartier en réhabilitation, la cabane en bois de la cour de l’école va être détruite. Une concertation s’organise à propos de son remplacement. Les enfants s’emparent du débat. Les vacances arrivent. A la rentrée la cabane n’est plus là.
La Premiere Fois à l’Institut des Sciences Politiques # Le mythe en politique, AIX EN PROVENCE # 29/10/13
Pour la deuxième année consécutive, Le Première Fois s’est associé à l’Institut des Sciences Politiques d’Aix en Provence pour proposer une soirée de diffusion autour de la notion de mythe en politique. Le débat, animé par Alix Philippon, docteure en sciences politiques, chercheuse à Sciences Po Aix, a cherché à interroger « Comment le politique parvient-il à encrer dans les imaginaires un discours préconstruit ? »
EZAOKUP A BRUXELLES de Joseph David, 41′, 2013
Une nouvelle ville, de nouveaux interlocuteurs pour prolonger le questionnement débuté à Kinshasa sur le lexique néolibéral. Les huit artistes du collectif EZAOKUP partagent leurs désirs et leurs doutes.
AMERICAN DREAMER de Thomas Haley, 32′, 2013
Julian habite dans une petite ville du nord de la Floride. Après avoir écrit un poème, il prend le bus, direction Ground Zero, afin de commémorer aux cô- tés de ses compatriotes les attentats du 11 septembre. Thomas Haley filme un patriote ordinaire désireux d’ancrer son identité dans un projet national en crise et dresse le portrait nuancé d’un « petit blanc » qui n’a pas renoncé à l’American dream.
La Premiere Fois en musique ! # Espace Enfance et Jeunesse, AIX EN PROVENCE # 19 et 20/11/13
Soirées de projection de premiers films documentaires en lien avec la musique coorganisé avec un nouveau partenaire aixois AixQui ?, association loi 1901, créée en 1989 dont les priorités sont la valorisation de la jeunesse et son accès à la culture. Soirées aux couleurs de l’Amérique Latine, avec deux films approchant respectivement la musique bolivienne et chilienne.
MADE IN BOLIVIA, Alexandre Pierrin et Pierre Boisson, 47′, 2011
MADE IN BOLIVIA est un film sur la Bolivie contemporaine à travers son Hip-hop, musique extraterrestre dans une société andine en pleine mutation mais toujours empreinte d’un folklore millénaire. Les groupes Wayna Rap et FM Once nous introduisent dans un pays en « cambio » depuis l’élection d’Evo Morales, premier président indigène d’Amérique Latine. Pourtant, malgré sa spécificité, le Hip-hop bolivien illustre les thématiques universelles de la jeunesse, de l’identité, de l’opposition entre underground et commercialisation. Loin des clichés sur une Bolivie fantasmée, Made In Bolivia est une expédition surprenante et inédite qui emmène le spectateur des tréfonds des bidonvilles aux sommets de la Cordillère des Andes.
IL N’Y AURA PAS DE REVOLUTION SANS CHANSON, Mélanie Brun, 89′, 2013
En chantant aux rythmes des batailles, les musiciens Chiliens transforment leur histoire en un hymne universel. Écoutez et ressentez leurs chants pour comprendre un pays et ses habitants à travers leur musique. « Il n’y aura pas de révolution sans chanson » est un documentaire qui propose un voyage musical au Chili; une réflexion sur le pouvoir de la musique et les différentes formes qu’elle peut prendre à travers des moments historiques qui ont marqué ce pays ».
La Premiere Fois en 16mm # Ecole d’Art, AIX EN PROVENCE # 12/12/13
Soirées de projections de premiers films documentaires tournés et diffusés en 16 mm. Sophie Valéro, réalisatrice de La rivière inversée a animé une séance aux étudiants en vidéo de l’Ecole d’Art afin de présenter ses travaux et de dialoguer avec les étudiants intéressés par l’approche documentaire.
LA RIVIÈRE INVERSÉE, Sophie Valero, 16′, 2012
Ce film est construit sur plusieurs parcours croisés. En compagnie d’une guide et de visiteurs, nous explorons une caverne qui plonge progressivement dans l’obscurité et les limbes de la terre. La guide met en parallèle la visite avec son passé de projectionniste. Notre chemin croise une expédition de spéléologues partis à la recherche d’un glacier disparu. L’expérience se termine sur la description de la rivière qui se trouvait là dans un temps immémorial et dont la forme, inversée, a créé la grotte qu’on a désormais sous les yeux. Le thème de la persistance et de l’oubli résonne dans les différents lieux traversés.
LA DERNIÈRE ANNÉE, Peter Hoffman, 76′, 2012
« Rasiguères, village perdu des Pyrénées, voit revenir cette année encore les saisonniers pour les vendanges. Hoffmann est l’un d’eux depuis bien longtemps et ses images trahissent ce souci commun : le travail certes mais tout autant la sève des hommes, les discussions tard le soir, des battements fragiles pris aux paysages, quelques chansons d’ici et d’ailleurs et une galerie de portraits magnifiés par l’usage de la pellicule. Hoffmann dévoile un cinéma sans argent, autant un cinéma contre l’argent, en se débrouillant tout comme les personnages se débrouillent pour vivre, l’avenir incertain, telle une carte dépliée sur le sol avant que le train ne reparte. » Emmanuel Massart.